La Fédération Autonome de la Fonction Publique (FA-FP) dépose un préavis de grève
pour le jeudi 19 janvier 2023 de 00 heure à 24 heures
qui concerne l'ensemble des personnels titulaires, stagiaires, contractuels et auxiliaires relevant de son champ de syndicalisation.
Ce préavis vise à permettre aux personnels cités préalablement, qui le souhaiteront, de prendre part aux rassemblements et manifestations organisés ce jour pour obtenir l'arrêt de la réforme des retraites en cours, le retrait du projet de loi afférent à celle-ci et d'être mieux associés à une réelle concertation et négociation à ce propos.
La FA-FP est profondément attachée à la solidarité et au système par répartition. A contrario la FA-FP refuse de laisser les futurs retraités subir cette réforme qui ne se justifie pas dans l'immédiat et certainement pas sous cette forme. Pour la FA-FP, la retraite à 64 ans et l'accélération des dispositions de la réforme Touraine, c'est non.
Nous demandons de véritables négociations et dans le cadre de ce dialogue, la FA-FP demande que soient examinés :
• La possibilité d'un départ à la retraite dès 60 ans, sans décote dès 42,5 années de cotisation ;
• La préservation et l'actualisation de la catégorie B active, ainsi qu'une meilleure prise en compte de la pénibilité ;
• La préservation des dispositifs « carrières longues » ;
• L'augmentation du taux de remplacement des pensions (inférieur au secteur privé), avec la prise en compte des régimes indemnitaires, avec un montant ne pouvant être inférieur au niveau du SMIC ;
• La réelle mise en œuvre de l'égalité femmes-hommes qui dans sa situation actuelle creuse l'écart du montant des pensions entre les femmes et les hommes ;
• L'application à toutes et à tous de la clause du « grand-père » ;
• La comptabilisation des périodes d'emplois aidés type « TUC » dans le calcul des droits à la retraite, avec effet rétroactif.
C'est le sens que la FA-FP donne à son engagement dans le mouvement du 19 janvier prochain.
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12/01/2023
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La FA-FP a été reçue aujourd'hui par Stanislas GUERINI, Ministre de la Transformation et de la Fonction Publiques, dans le cadre de la présentation de la réforme des retraites annoncées par la Gouvernement.
La délégation de la FA-FP menée par son Président Pascal KESSLER était composée pour le versant Territorial du Président de la FA-FPT, Pascal DEREPAS, pour le versant Hospitalier du Secrétaire national adjoint de la FA-FPH, Pascal CARRETEY, pour le versant État du Président de la FA-FPE, Sébastien HERMAN et du Président du SNALC, Jean-Rémi GIRARD.
Le Ministre a confirmé que les agents de la Fonction Publique verraient l'âge de départ à la retraite reporté de 62 à 64, voire 65 ans. La durée de cotisation, prévue par la réforme Touraine, restant inchangé à 43 ans. Le mode de calcul restant également inchangé. Les agents bénéficiant de la catégorie active seraient eux aussi impactés en voyant repousser l'âge de leur départ, mais sans impact sur la durée du service effectif minimum à réaliser pour pouvoir en bénéficier. La portabilité de ces droits en cas de changement de carrière n'est pas validée à ce stade, mais la discussion ne serait pas fermée à ce sujet. Il n'est pas question d'étendre la pénibilité à des métiers ne relevant pas aujourd'hui de la catégorie active, comme il n'est question d'inclure les primes dans le calcul des droits à la retraite. Enfin le dispositif de la retraite progressive se verrait appliqué à la fonction Publique sans plus de précisions de la part du Ministre, comme en ce qui concerne le fait de repousser l'âge de départ à la retraite jusqu'à 70 ans tout en maintenant l'âge d'annulation de la décote à 67 ans.
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06/01/2023
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Depuis plusieurs jours le Gouvernement attise les craintes des français, dont les agents publics, sur le scénario du pire à l'approche de l'hiver, dans un contexte de difficultés d'approvisionnement énergétique qui aurait pour conséquence de multiples délestages du réseau électrique.
Ce scénario, s'il s'avérait exact, aurait des conséquences importantes pour le fonctionnement de nos administrations qui avaient pourtant su résister à la crise sanitaire en fonctionnant, certes bien souvent en mode dégradé, mais sans interruptions. Sans sources d'énergies il en sera bien différemment, car toute coupure de courant affectera les agents publics, tant d'un point de vue personnel que professionnel, comme les administrations qu'ils servent.
Aussi la FA-FP s'interroge sur les impacts que ces délestages pourraient avoir sur les carrières des agents publics, dès l'instant où ces personnels seraient dans l'incapacité de se rendre temporairement sur leurs lieux de travail et l'impact que ce service non-fait pourrait avoir notamment sur leur traitement (retenues sur salaires). La FA-FP attend du Ministre de la Fonction Publique, Stanislas Guerini, que des dispositions claires et précises soient prises pour que les agents, des trois versants, ne soient pas impactés par la gestion d'une crise qu'ils n'ont pas, quant à eux, provoquée.
La FA-FP demande également des précisions sur l'organisation de l'accueil des enfants de travailleurs indispensables dans les écoles et établissements scolaires. Les agents de l'Éducation Nationale et ceux des collectivités territoriales, vont devoir faire face à une situation très différente de celle qu'ils ont connu pendant la crise sanitaire Covid. En effet, il s'agirait ici d'un accueil dans des écoles et établissements non délestés, et accueillant déjà dans le même temps l'ensemble de leurs propres élèves. Cet accueil ne peut donc se réaliser sans moyens humains supplémentaires, et cette mission supplémentaire doit être reconnue financièrement.
Au-delà de la communication du pire, la FA-FP attend du Ministre de la Fonction Publique, une communication claire et concise en direction des agents publics et une prise en compte des difficultés qu'ils rencontrent déjà et de celles auxquels ils seraient amenés à faire face les mois à venir. Nous ne souhaitons entendre qu'une seule voix, un seul pilote et non pas des sons de cloches discordants en cette fin d'année.
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07/12/2022
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Ce 28 juin 2022, le Ministre de la Transformation et de la Fonction Publiques a annoncé aux partenaires sociaux, un dégel de la valeur du point d'indice, soit une augmentation de 3,5% de celui-ci au 1er juillet prochain en une seule fois. Ce dégel n'est ni à la hauteur de nos attentes, ni à la hauteur de la perte de pouvoir d'achats subit par les agents de la Fonction Publique. Alors même que l'inflation a atteint 5,2% en mai dernier et qu'en parallèle, on nous laisse entendre une revalorisation des minima sociaux à 4% et des retraites à ce même niveau, les agents publics sont encore les laissés pour compte des politiques salariales publiques. Il ne s'agit pas là de nous opposer les uns aux autres, mais de dresser un simple constat. Nous assisterons bien le 1er juillet à la surgélation du dégel ce malgré les pseudos engagements gouvernementaux, la méthode reste la même d'un Ministre à l'autre.
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28/06/2022
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À l'issue du scrutin législatif, de nombreuses incertitudes pèsent sur le calendrier des prochaines semaines.
Les organisations représentatives de la Fonction publique CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FAFP, FO, FSU, Solidaires, Unsa, prennent acte du résultat inédit des élections législatives, et des éléments de crise démocratique que celui-ci a révélé.
Depuis des mois, le haut niveau d'inflation se conjugue au gel de la valeur du point d'indice et fait chuter le pouvoir d'achat des agents publics.
Les organisations syndicales représentatives affirment avec force que les agents publics ne doivent pas faire les frais de cette situation.
Aussi, nous appelons à la convocation sans délai d'un rendez-vous salarial ouvrant des négociations pour que les mesures d'urgence relatives au pouvoir d'achat des agents publics soient discutées et mises en œuvre le plus rapidement possible, au plus tard le 1er juillet.
Ces mesures d'urgence devront porter sur :
De plus, le gouvernement doit prendre l'engagement de revoir les organisations syndicales aussi souvent que nécessaire dans les mois à venir afin de construire un dispositif de prise en compte de l'inflation, attendu par les agents, de plus en plus nombreux à être concernés par les hausses successives du SMIC : 400 000 il y a deux ans, plus de 800 000 aujourd'hui. Combien demain si rien n'est fait ?
Dans un souci de justice sociale, nos organisations assumeront leur place et leur rôle pour défendre les intérêts des agents publics de la Fonction publique de l'État, de la Territoriale et de l'Hospitalière.
Fait à Paris, le 23 juin 2022
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23/06/2022
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Monsieur le Président,
Madame la Première ministre,
Ces deux dernières années en particulier, la nécessité des services publics pour la population et l'engagement sans faille des agents publics ont été reconnus et salués
Pour autant, force est de constater que la traduction concrète et à la hauteur nécessaire de cette reconnaissance n'est pas au rendez-vous.
En ce tout début de quinquennat, nos organisations syndicales CFE CGC, CFTC, CGT, FA, FO Etat, FSU, Solidaires et UNSA de la Fonction publique estiment que des mesures importantes doivent être prises sans attendre.
C'est pourquoi, dans le cadre d'une démarche unitaire inédite justifiée par la hauteur des enjeux, elles ont décidé de vous solliciter en ce début de mandat.
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17/05/2022
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17/01/2022
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17/01/2022
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20/01/2022
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Compte-rendu de la visioconférence sous la présidence de la Ministre de la Transformation et de la Fonction Publiques - Amélie de MONTCHALIN.
La Ministre a fait le point sur la situation épidémiologique qui appelle à maintenir une vigilance collective, car malgré une tendance à la baisse, la tension dans les hôpitaux reste soutenue. La Ministre a évoqué la Loi du 22 janvier 2021 transformant le Pass sanitaire, en Pass vaccinal et les nouvelles obligations qui en résultent, notamment les mesures dérogatoires et l'échéance du 15 février, date à laquelle il faut avoir effectué son rappel. Concernant ce dernier point les organisations syndicales ont demandé qu'une communication plus explicite soit adressée aux agents à ce sujet. L'objectif étant de se libérer du Pass vaccinal avant le 31 juillet. Elle s'est félicitée du retour à un régime de droit commun du télétravail et des résultats obtenus dans les Ministères des administrations centrale et déconcentrée pendant la période de télétravail obligatoire. Il ne s'agit pas pour autant, pour elle, d'inciter à un retour au tout présentiel dès à présent, les réunions en distanciel restent conseillées. Le décret en Conseil d'État permettant aux agents qui le souhaitent de déjeuner à leur bureau a été publié. Concernant les masques FFP2, pour donner suite aux préconisations du Haut Conseil à la Santé Publique, il s'agit de prioriser deux types d'environnement, le milieu carcéral et les classes maternelles et élémentaires. Deux milieux avec un faible taux de vaccination, une forte promiscuité et un respect très relatif des gestes barrières, dans ces deux cas des masques sont mis à disposition des agents qui le souhaitent.
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07/02/2022
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