LE 1er MAI n'est pas simplement un jour férié.
Il s'agit aussi et surtout d'une journée internationale de lutte des travailleuses et travailleurs pour leurs droits.
C'est pourquoi, en dépit de la crise sanitaire, nous estimons indispensable que le monde du travail (salarié·e·s, chômeur·euse·s, retraité·e·s, précaires…) continue de se saisir de cette journée pour porter haut et fort ses légitimes revendications.
Considérant la politique sociale régressive d'Emmanuel Macron et de sa majorité, les raisons sont multiples et fortes de se rassembler pour promouvoir des alternatives.
C'est vrai pour l'ensemble de la société et particulièrement pour la Fonction publique.
Peu ou pas de créations d'emplois alors que les besoins sont pourtant urgents et vitaux, et même pire des suppressions qui se poursuivent dans trop de secteurs, la remise en cause brutale de conquêtes sociales en matière de temps de travail et la mise en œuvre de restructurations qui mettent en péril l'exercice des missions publiques : le futur projet de Loi 4D qui va entraîner des inégalités sans précédents dans les territoires est le témoin d'un nouveau désengagement de l'État de droit.
ET QUE DIRE DU POUVOIR D'ACHAT DES PERSONNELS DES TROIS VERSANTS DE LA FONCTION PUBLIQUE ?
Les années d'austérité salariale et de gel de la valeur du point ont conduit aux résultats catastrophiques aujourd'hui reconnus par l'ensemble des agent·e·s. Les qualifications sont bradées, les carrières sont étriquées, le traitement mi-nimum court après le SMIC, la précarité progresse et une proportion importante et sans cesse grandissante de personnels sombre dans la pauvreté. Nous n'oublions pas l'im act sur les futures retraites toujours plus faibles….
Face à cette situation, le gouvernement répond par des mesures parcellaires, insuffisantes et génératrices d'iniquités.
Nos organisations syndicales saluent la mobilisation de l'ensemble des personnels qui composent les établissements du sanitaire, du médico-social et du social ainsi que l'ensemble des agent·e·s et salarié·e·s de la Fonction pu-blique poursuivant leurs missions dans des conditions très difficiles en cette période. Nous réaffirmons et exigeons,
pour tous les personnels de ces secteurs d'activité, une réelle reconnaissance qui doit se traduire par des revalorisations de leurs rémunérations étendues à toutes et tous.
Or, ce qui est aujourd'hui indispensable et que nous réclamons de toute urgence, c'est l'ouverture de véritables négociations salariales où des augmentations générales soient enfin à l'ordre du jour.
À ce sujet, le silence de la ministre est assourdissant et plus que préoccupant.
IL N'Y A DONC PAS À HÉSITER : IL FAUT SE MOBILISER !
POUR :
✔ Des créations d'emplois statutaires dans tous les secteurs qui en ont besoin ;
✔ Le dégel de la valeur du point et de fortes augmentations générales des traitements et des pensions notamment par une revalorisation de la grille indiciaire ;
✔ L'amélioration des conditions de travail ;
✔ Des mesures renforcées et concrètes pour l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, alors que les femmes sont celles qui subissent les plus lourdes conséquences issues de la pandémie ;
✔ L'arrêt des démantèlements des services et, a contrario, des réformes visant tout à la fois à améliorer la qualité du service public rendu et les conditions de travail ;
✔ La réduction du temps et de la charge de travail et, par voie de conséquence, l'abandon immédiat des tentatives d'allongement de la durée du temps de travail ;
✔ Le renforcement de la démocratie sociale, antinomique de la loi de transformation de la Fonction publique.
TOUTES ET TOUS DANS LES ACTIONS, LES MANIFESTATIONS
ET RASSEMBLEMENTS DU 1er MAI
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26/04/2021
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25/04/2021
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Madame la Ministre,
Depuis le début du quinquennat, les gouvernements successifs ont refusé toute mesure générale particulièrement concernant la valeur du point, synonyme de blocage des rémunérations indiciaires pour les agents publics. Ce blocage a pour conséquence une perte du pouvoir d'achat qui ne peut se poursuivre, ni être compensée par des mesures parcellaires, catégorielles, qu'elles soient indiciaires ou indemnitaires, d'autant qu'il impacte également le niveau des retraites.
Il est urgent d'ouvrir des négociations salariales au niveau national comme l'autorise l'ordonnance n° 2021-174 du 17 février 2021 relative à la négociation et aux accords collectifs dans la fonction publique afin de mettre en œuvre immédiatement des mesures générales.
Par ailleurs, cette même ordonnance permet un droit d'initiative aux organisations syndicales dès lors qu'elles le sollicitent majoritairement.
Dans ce cadre, les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FA FP, FO, FSU, Solidaires et UNSA, de la Fonction Publique, vous demandent d'ouvrir une négociation pour améliorer les carrières de tous les agents publics.
Votre réponse est particulièrement attendue de tous les agents et ce d'autant plus que notre demande est unanimement portée par les organisations syndicales représentatives.
Nous vous prions de croire, Madame la Ministre, à l'assurance de notre parfaite considération.
Les organisations syndicales de la Fonction publique :
Mylène JACQUOT, Secrétaire Générale de la CFDT Fonctions publiques
Nathalie MAKARSKI, Présidente des Services publics CFE-CGC
Christian CUMIN, Secrétaire Général de la CFTC Fonction publique
Jean-Marc CANON, Dirigeant de la CGT Fonction publique
Pascal KESSLER, Président de la FA-FP
Christian GROLIER, Secrétaire Général de FO-Fonction Publique
Benoît TESTE, Secrétaire Général de la FSU
Gaëlle MARTINEZ, Déléguée Générale de Solidaires Fonction Publique
Luc FARRÉ, Secrétaire Général de l'UNSA Fonction publique
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12/04/2021
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Le 8 mars n'est pas la journée de La femme mais la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Ainsi, partout dans le monde, nous serons dans la rue pour gagner l'égalité entre les femmes et les hommes. En France, les dernières mobilisations des 25 novembre et celle du 8 mars 2020, avec 150 000 manifestant.es, ont été puissantes.
La crise sanitaire comporte de nombreux dangers pour les droits des femmes avec une augmentation des violences sexistes et sexuelles, des charges domestiques et familiales, de la précarité, mais aussi avec un droit à l'avortement fragilisé et des politiques publiques qui ont complètement mis de côté les questions d'égalité professionnelle. Pendant cette crise, l'utilité sociale de nombreuses professions à prédominance féminine a été mise en lumière et l'urgence de leur revalorisation est encore plus criante !
Chaque jour à partir de 15h40, les femmes travaillent gratuitement. Cette heure symbolise le « quart en moins » de salaire. Comme chaque année, #15h40 sera un temps fort de la journée.
La Fonction publique est fortement féminisée avec plus de 62 % de femmes. Dans de nombreux secteurs et professions, 9 agent.es sur 10 sont des femmes ou pas loin : établissements communaux, filière administrative et soignante de l'hospitalière, filière sociale (95,5 %), médico-sociale (94,8 %), établissements pour personnes âgées (87,5 %), greffier.es (87,9 %), secrétaires administratif.ves (78,9 %), professeur.es des écoles (84,5 %)... Invisibles et sous-payées, elles sont pourtant essentielles. La revalorisation des professions et carrières à prédominance féminine est un levier fort d'égalité réelle : c'est une urgence !
Dans la Fonction publique, les inégalités salariales sont de 19 %. Les femmes touchent en moyenne 30 % de primes en moins. 82 % des temps partiels et 96 % des congés parentaux concernent les femmes.
Les femmes sont plus touchées par la précarité : 67 % des contractuel.les sont des femmes et 10 % des postes les moins rémunérés concernent à 70 % les femmes. La lutte contre la précarité et le développement de l'emploi public pérenne sont des enjeux fondamentaux pour l'égalité.
Plafond de verre, « soupçon de maternité », stéréotypes sexistes, violence et harcèlement sexuel au travail pèsent également fortement sur les carrières des femmes. Ces écarts sont encore plus creusés au moment de la retraite.
Début 2021, alors que les plans d'action pour l'égalité femmes hommes devaient être obligatoirement élaborés et négociés partout dans la Fonction publique, ils sont quasi-inexistants à la territoriale et à l'hospitalière. Par ailleurs, le gel du point d'indice et l'absence de revalorisations des carrières dans la Fonction publique qui touchent un emploi fortement féminisé sont de fait des choix politiques qui creusent les inégalités entre les femmes et les hommes.
La mise en oeuvre de la loi de transformation de la Fonction publique, outil de casse de la Fonction publique et des services publics ne fait qu'aggraver les inégalités : plans de départs volontaires, précarité, individualisation des rémunérations, réduction des instances représentatives du personnel…
Le développement de la Fonction publique est pourtant un fort levier d'égalité pour tous et toutes. Les missions publiques sont essentielles tout au long de la vie. Notre combat pour les services publics et les emplois, c'est aussi celui pour une société féministe qui favorise l'émancipation des femmes, l'égalité professionnelle et qui lutte activement contre les violences sexistes et sexuelles.
De nombreuses luttes professionnelles et interprofessionnelles traduisent cette aspiration à une société égalitaire au travail et dans la vie.
NOS ORGANISATIONS REVENDIQUENT :
❱ Une augmentation générale des salaires et des pensions
❱ Des mesures ambitieuses, urgentes et financées pour mettre fin aux inégalités concernant les déroulements de carrière
❱ L'ouverture de véritables négociations sur la revalorisationdes métiers à prédominance féminine : « un salaire égal pour un travail de valeur égale »
❱ Des créations d'emplois pour les services publics et un plan de titularisation
❱ Une protection fonctionnelle renforcée pour toutes les victimes de violences sexuelles, sexistes, et la sanction réelle des agresseurs, ainsi que la prise en compte des violences syndicales détectées sur le lieu de travail
❱ Un renforcement du service public de la petite enfance et des créations de places en crèche sur l'ensemble du territoire à la hauteur des besoins.
Nos organisations appellent tous et toutes à se mobiliser le 8 mars et à rejoindre l'appel large d'organisations syndicales et féministes à faire grève et manifester.
De façon unitaire, nous mettrons à disposition un préavis de grève, un modèle d'interpellation des employeurs publics à décliner partout sur les lieux de travail et serons mobilisée.es sur des initiatives au plus près des services publics qui tout au long de notre vie sont essentiels pour l'égalité.
Téléchargez le tract unitaire... (pdf, 1498 Ko)
08/03/2021
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06/03/2021
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8 MARS 2021 TOUTES ET TOUS MOBILISÉ(E)S POUR FAIRE DE L'ÉGALITÉ FEMMES HOMMES UNE RÉALITÉ!
JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES
Le 8 mars est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. La FA-FP se mobilise aux côtés de l'intersyndicale Fonction Publique en déposant un préavis de grève pour la journée du 8 mars 2021 afin de permettre aux agent(e)s des trois versants de la fonction publique, de s'engager dans les actions menées sur l'ensemble du territoire pour les droits des femmes.
Téléchargez le communiqué de l'intersyndicale... (pdf, 1498 Ko)
17/02/2021
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Monsieur le Ministre,
La Fédération Autonome de la Fonction Publique Hospitalière (FA-FPH versant hospitalier de la FAFP), dépose un préavis de grève National auprès de vous un préavis de grève national pour le 10 février 2021 conformément aux articles L.2512-1 et L.2512-2 par le Code du travail.
Pour les agents soumis à des services continus et dont les horaires d'embauche et de débauche débordent les jours et horaires précités, le préavis doit couvrir les agents en amont et en aval de ces journées. Pour tous les établissements de santé de la Fonction Publique Hospitalière et du privé à but non lucratif assurant des missions de service public.
Le 10 février 2021 de zéro heure à minuit, les sages-femmes salariées et étudiants sages-femmes des secteurs publics et du privé à but non lucratif assurant des missions de service public de la santé se mobiliseront aussi pour :
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07/02/2021
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Madame la Ministre,
Dans le contexte de forte progression de l'épidémie, les organisations syndicales de la Fonction publique vous appellent solennellement à prendre les mesures d'urgence demandées depuis plusieurs semaines et sur lesquelles les tergiversations ne sont plus acceptables concernant les agent-es et le fonctionnement des services publics.
En savoir plus... (pdf, 202 Ko)
06/11/2020
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